L’Assemblée Générale de la Coalition 21 s’est tenue à la Bourse du Travail à Paris le 23 janvier 2016. Au lendemain de cette réunion, quelles perspectives peut-on tirer ?

Rappelons les objectifs. Cette coalition large a été mise sur pied en 2014 pour préparer et coordonner les actions de la société civile à l’approche de la 21ème « conférence des parties » (conference of the parties ou « COP ») qui s’est tenue à Paris au cours du mois de décembre 2015. Elle intègre donc petites et grandes organisations, syndicats, associations écologistes, à spectre large ou restreint, des organisations de solidarité internationale, des organisations confessionnelles, de défense des droits humains, les scouts, etc. ce qui a représenté au plus fort de la mobilisation un total de plus de 130 organisations. Trois d’entre elles ont joué un rôle particulièrement moteur : le Réseau Action Climat France, relais français du Climate Action Network international, le CRID (Centre de Recherche et d’information pour le développement) et ses associations de solidarité internationale, et Attac, association créée à l’origine pour défendre la taxe Tobin sur les flux financiers internationaux mais qui s’est très rapidement ouverte vers de nombreuses autres thématiques. La coalition a vu le jour pour « contribuer à la création d’un rapport de force favorable à une action climatique ambitieuse et juste, et à la transformation durable de toutes les politiques publiques afférentes ». Soutenue sur des fonds publics, la coalition a obtenu le label « grande cause nationale ».

Pour quels résultats ? Ils sont nombreux, et s’organisent principalement en 5 temps. Les 26 et 27 septembre, à Paris, dans nos régions et dans le reste du monde, l’idée était d’organiser de multiples événements partout sur le territoire pour soutenir et mettre en valeur les initiatives citoyennes permettant de lutter contre le changement climatique et d’impulser une transition énergétique. Les 28-29 novembre se déroulait en principe la marche mondiale pour le climat. A la veille de l’ouverture la conférence, des centaines de milliers de personnes étaient appelées à descendre dans les rues de Paris (le 29) et des grandes villes du monde (les 28 et 29), pour marcher ensemble et affirmer haut et fort les revendications des membres de la coalition, de l’alimentation aux emplois, de l’énergie à l’éradication de la pauvreté. 800 000 personnes ont répondu présent au total, à l’échelle mondiale. En raison des attentats commis à Paris le 13 novembre, la marche a été annulée. Deux grandes actions ont été organisées à la place, 22 000 paires de chaussures dont celles du Pape et de Ban Ki Moon ont été déposées place de la République par l’intermédiaire d’Avaaz, et une chaîne humaine de 10 à 15 000 personnes a été formée à l’initiative d’Attac et Alternatiba. Les 5 et 6 décembre rendez-vous était donné au Sommet citoyen pour le climat, à Montreuil. Il comprenait un Village mondial des alternatives exposant les solutions qui existent pour lutter contre le dérèglement climatique, et un Climat Forum où se déroulaient des débats et des conférences. La fréquentation s’est élevée à environ 30 000 personnes. Alternatiba estime que 550 000 personnes ont participé à un Village Alternatiba ou à une étape du Tour de France pour le climat (chiffre qui s’étend toutefois sur une période plus longue, 2014 et 2015). Quatrième temps fort : la zone d’action climat (ZAC) au CentQuatre, un établissement culturel parisien situé dans le 19ème arrondissement. L’espace a été un grand espace de convergence et de mobilisation ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent prendre part aux actions citoyennes et contribuer aux alternatives au changement climatique. 6 à 8000 personnes sont venues chaque jour. Enfin le 12 décembre à 12h était prévue une grande action de masse pour la justice climatique, une action avenue de la grande armée, et un rassemblement au champ de mars. Au moment où l’ONU annonce les résultats de ses négociations marathon, l’idée était de passer à l’action pour de vraies solutions au changement climatique. Il s’agissait de s’unir pour montrer la force du mouvement et « envoyer un signal clair en faveur d’un avenir meilleur, plus respectueux de l’environnement, et plus juste pour toutes et tous ». Mais la France étant toujours sous le coup de l’état d’urgence, les actions prévues se résument à principalement deux : 15 000 personnes formant les mots « Climate Justice Peace » en lettres vertes visibles depuis le ciel, grâce à un guidage géolocalisé, et un rassemblement bravant l’interdiction sur la place de la République, attirant environ 20 000 personnes.

La coalition étant très large, elle ne pouvait pas facilement s’exprimer, chaque mot devant être validé par toutes les organisations présentes. Elle est donc principalement restée muette, chacun des membres s’exprimant pour son propre compte. Son rôle devait donc plutôt être de coordonner les actions et de les rendre visibles. Elle a largement atteint ce but, même si quelques actions ont posé des difficultés, en raison de leurs dimensions politiques, tout spécialement lorsqu’il s’agit de désobéissance civile. La visibilité a été assurée notamment par le site web, qui comportait une carte indiquant les initiatives en cours ou à venir, ainsi qu’un calendrier des principales dates clé. Son manque de lisibilité a été pointé lors du bilan. Le site de la Coalition climat était plutôt désespérant : le motif de la mobilisation (le changement climatique) n’était même pas expliqué, c’est sur BFM Business1 ou sur la chaîne YouTube Datagueule2 que l’on trouvait un ensemble de petites vidéos percutantes posant bien la plupart des enjeux. La vidéo du RAC-F posait les choses dans le style ampoulé qui est celui du GIEC : incompréhensible du grand public. La coalition avait enfin pour but d’aider à la construction d’un mouvement pour la justice climatique – d’où notamment la volonté d’ouvrir les assemblées de la coalition à un public non spécialiste, afin de ne pas demeurer dans l’entre-soi. Des méthodes de travail en petit groupe ont fréquemment été adoptées afin d’essayer de construire une intelligence collective, dépassant la juxtaposition des différentes organisations. Le résultat est mitigé. Que faire maintenant que la COP est terminée ? A l’Assemblée générale l’hésitation était palpable, chacun avait tendance à revenir sur ses propres luttes. Les pistes principales qui ont été évoquées pour l’avenir sont listées dans le texte d’orientation proposé par Maxime Combes d’Attac et Nicolas Haeringer de 350.org : la campagne de désinvestissement dont 350.org est un acteur important, les actions dans le cadre de l’opposition aux « grands projets inutiles et imposés » tels que l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et la promotion des alternatives via Alternatiba et la décroissance, appelés à être « mieux ancrées » dans « le mouvement pour la justice climatique »3.

Revenons aux fondamentaux : le changement climatique est un sous-produit de l’activité industrielle, un problème écologique parmi d’autres. Il n’a pas vocation à tout surdéterminer. Le mouvement pour la justice climatique relève de l’écologisme classique, dans ses différentes composantes et manifestations. Décroissance, Alternatiba, ZAD etc. ne sont pas limités au climat. Résistance et non-coopération font partie du répertoire classique – le désinvestissement est pratiqué depuis longtemps. Le mot d’ordre « justice climatique » tente d’agglomérer des enjeux extrêmement variés. Pour les syndicats, il s’agit de « juste transition » c’est-à-dire de nouveaux emplois décents et d’un processus d’accompagnement évitant les possibles effets de la reconversion écologique sur le chômage et les carrières des salariés. Pour une grande partie des militants écologistes, la justice climatique consiste en un processus de contraction des émissions des plus émetteurs et de convergence vers des niveaux égalitaires et soutenables à l’échelle mondiale. Les écologistes les plus favorables à la technologie comptent sur l’usage des énergies renouvelables et des technologies de l’information, d’autres remettent totalement en cause l’industrie et souhaitent que les sociétés en sortent. La justice climatique c’est aussi les catastrophes qui sont déjà là, principalement dans les pays du Sud. Au niveau français malheureusement les effets du changement climatique restent bénin, un hiver tiède qui réduit les factures de chauffage peut même être envisagé comme une bonne nouvelle. Les études sur la connaissance moyenne des Français en matière de climat montrent que ces enjeux restent encore largement éloignés des préoccupations quotidiennes. Si le risque de changement climatique est largement identifié, les causes précises et les marges de manœuvre sont bien trop mal identifiées pour que des revendications claires soient portées. Le parallèle parfois tenté entre la justice climatique et « l’environmental justice » au sens étasunien du poids disproportionné que subissent les plus pauvres et les racisés fonctionne globalement à l’échelle mondiale mais très mal au niveau français : les classes populaires sont plutôt celles qui sont parmi les plus dépendantes des produits industrialisés et globalisés, chargés en carbone. Le contenu en carbone d’un achat de 100 euros est plus élevé dans les classes populaires que dans les classes supérieures. Ces dernières demeurent les plus polluantes, puisqu’elles ont plus d’euro, mais on ne voit pas d’intérêt direct des classes populaires à délaisser les produits de basse qualité qui leur permettent de continuer à moindres frais à appartenir à la classe moyenne c’est-à-dire à la normalité et à la dignité. D’où notamment l’échec relatif de l’ancrage dans les quartiers, malgré une initiative remarquable consistant à faire venir dans la Seine Saint-Denis un collectif formé à l’issue de la catastrophe provoquée par la conjugaison de Katrina et du racisme à la Nouvelle-Orléans. Lors de l’AG le sens de justice climatique a d’ailleurs semblé bloquer certains débats du fait de sa polysémie, certains proposant de parler de « justice climatique et sociale » notamment, comme si « justice climatique » sonnait encore trop exclusivement écologiste, et comme si la relation à la nature n’était pas inévitablement ternaire, au sens où elle implique l’individu, la nature et l’ordre social. Plus convaincante est la justice climatique à l’échelle mondiale, avec la notion de « crime climatique » semble-t-il issue d’une requête de l’ONG Urgenda contre le gouvernement des Pays-Bas4, repris dans un Appel mondial5 et ayant donné lieu à un livre à l’occasion de la COP216. La justice est depuis le début l’un des points clé de la négociation.

Dans les faits de nombreuses organisations se sont déjà retirées de la coalition, notamment la CFDT, le WWF, FNH et Greenpeace. D’autres ont souhaité rester mais que la coalition soit en sommeil, sur le plan public. Elle pourrait devenir un réseau d’échanges. C’est déjà ce qui s’est produit de nombreuses fois dans le passé : beaucoup ont aimé travailler avec les autres et voudraient que ce temps collaboratif dure encore un peu. Mais sans événement de l’ampleur d’une COP on peut douter de ce que la coalition devienne autre chose qu’un réseau informel de personnes, en nombre limité. On peut le regretter mais le climat est encore loin d’être un opérateur majeur de conflictualité. L’Accord de Paris a largement coupé l’herbe sous le pied de la coalition, en entérinant formellement cet objectif extrêmement ambitieux de 1,5°C. Les moyens n’y sont pas, mais on ne peut plus dire que les engagements formels ne sont pas à la hauteur, puisque les ONG avaient tendance à considérer que la limite se situait à 2°C. Pour la coalition climat, tenter de se mettre d’accord sur la politique énergétique de la France reviendrait à rouvrir les plaies ouvertes lors du débat sur la loi sur la transition énergétique – centralisation ou non, nucléaire ou pas etc. Difficile de trouver un objectif consensuel. Même présenter Notre-Dame-des-Landes comme une contradiction du gouvernement en matière de changement climatique passe mal, au-delà du cercle des convaincus. L’enjeu est bien moins consensuel. Des méthodes des zadistes en passant par les possibles emplois créés, la manne que représente la taxe professionnelle ou la relativisation de l’effet global de l’équipement sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre, les arguments sont malheureusement nombreux pour ne pas faire de Notre-Dame-des-Landes un enjeu majeur de la justice climatique. On ne peut manquer de souligner ce qui s’est dit dans l’Assemblée Générale : qu’à l’exception d’Alternatiba, dont le bilan reste à tirer, la mobilisation n’a pas beaucoup dépassé les réseaux militants. Et la mobilisation est restée faible du côté des syndicats. Les attentats du 13 novembre y sont pour beaucoup mais ils n’expliquent pas tout. Au niveau international la réunion prévue à Berlin par les grandes organisations pour la justice climatique n’a même pas eu lieu, étant jugée trop coûteuse par rapport aux bénéfices espérés. La coalition a certes acquis une légitimité sur son sujet mais auprès de qui et pour faire quoi ? Telle est la question qui se pose aujourd’hui. L’idée de se servir de la COP pour construire un mouvement n’a pas été rendue opérationnelle. Le plus probable est que les organisations reviennent à leur configuration et à leur activité initiale. C’est peut-être de cette manière qu’elles seront les plus efficaces, chacune dans leur spécialité. C’est peut-être à partir de là que l’on peut imaginer des actions permettant de mieux ancrer la question climatique dans les revendications et les mobilisations, et plus largement dans la société française.

Le mouvement le plus significatif de ces dernières années est probablement l’énorme basculement qui se produit dans le domaine des énergies. A Paris, Divest-Invest et 350.org ont annoncé que plus de 400 institutions, au nombre desquelles des villes, des États, des banques, des assurances etc. se sont engagées à sortir des énergies fossiles, représentant un montant de 3 400 milliards de dollars. C’est pratiquement l’ordre de grandeur du marché du pétrole, à l’échelle mondiale, avec un baril à 90 dollars. Le marché du charbon est trois fois plus important, en valeur, si l’on table sur une tonne de charbon à 50 dollars (cours actuel). Cette baisse de la demande est d’ailleurs l’une des nombreuses raisons qui expliquent que le prix du pétrole demeure bas. Lors de la COP21 le public français a d’ailleurs pu découvrir l’organisation étasunienne 350.org, dont l’une des initiatives centrales est de « laisser les énergies fossiles sous terre » c’est-à-dire investir dans le renouvelable. L’organisation guidée par Bill McKibben, un activiste de longue date, à peu près inconnu en France mais véritable « rock star » du climat aux États-Unis, est une plate-forme extrêmement large, accueillant nombre de personnalités connues, de Vandana Shiva à Naomi Klein, et comptant des centaines « d’alliés ». Construite sur une base similaire au boycott organisé contre l’Apartheid d’Afrique du Sud, elle a aussi su avoir l’oreille d’une partie des entreprises et fonds d’investissement, qui souhaitent soit se repositionner soit voir leur activité augmenter par le biais de la transition vers les renouvelables. « Capitalisme vert »7 ? Oui, au sens où il faut bien accepter le jeu du marché et de l’industrie pour essayer de le tordre vers des buts vers lesquels il ne se dirige pas spontanément. Bien que s’asseyant à de nombreuses tables, notamment celle de Jeremy Corbyn, McKibben ne se définit pas comme un socialiste8. Gageons que McKibben ne rechigne pas non plus à participer aux table-rondes organisées par le monde du business – une autre forme de militantisme, en costume-cravate. La stratégie ne devrait pas étonner. Ce n’est pas si surprenant si l’on accepte de voir le mouvement écologiste comme agissant sur la consommation, l’investissement étant, en économie, ce que l’on appelle parfois la « consommation intermédiaire ». La consommation est un rapport social9, tout comme l’échange qui se produit au travers du contrat de travail. Un rapport de force existe aussi, bien qu’ancré dans une situation différente : il s’agit de pousser à acheter, ou à ne pas acheter, en vertu de considérations plus larges que celles de l’homo economicus, qui ne cherche qu’à tirer parti de la situation à son avantage. Même le plus petit geste en la matière est significatif, en tant qu’il contribue à un objectif collectif. Il contribue à faire advenir un autre monde.

Que faire maintenant ? La Coalition n’a probablement pas d’avenir, trop liée à des enjeux immédiats. Les organisations membres de la Coalition n’ont malheureusement pas beaucoup engagé de travail au-delà. Les gaz à effet de serre, répétons-le, ne sont qu’un aspect parmi d’autres de la crise que traversent nos sociétés. L’écologie reste la matrice générale des mobilisations, même si le climat, de par l’audience qu’il suscite, et l’urgence qu’il implique, est une voie importante en la matière. Les tensions « sociales » demeurent approximativement les mêmes : les victimes climatiques ne sont pas principalement ni ici (en France) ni maintenant (2016), contrairement à des événements tels que Katrina ou aux pollutions et nuisances locales. Toute la difficulté est donc de parvenir à figurer ce qui est encore en grande partie absent. La sociologie écologiste est connue, elle n’a pas évolué de manière significative au cours de ces dernières années. Un fait marquant cependant est que les acteurs parlant d’écologie sont beaucoup plus nombreux qu’avant. Visibilité croissante des conséquences de l’action humaine ou arrivée de nouvelles générations plus sensibles à la cause, les raisons sont à clarifier, mais le fait est patent. L’enjeu sera donc de moins en moins de faire de l’écologie, et de plus en plus de se positionner sur l’écologie qui est à faire. Le rapport à la nature est médié par la structure sociale, il n’est donc pas de changement qui n’ait d’implication sociale. Le levier le plus important est probablement la question de l’emploi. Des populations entières s’exaspèrent dans une situation de relégation sociale. François Hollande arrive au terme de son quinquénnat dont la priorité était l’emploi, cela sans résultat aucun. La piste la plus prometteuse serait donc de se mettre derrière un grand plan d’investissement, public et privé, avec des millions d’emplois à la clé. Les grandes lignes d’un tel plan sont connues, mais le rapport de forces n’est pas construit. Ses avantages sont multiples : donner à voir une alternative cohérente, n’excluant pas la diversité des chemins et donc l’originalité créatrice ; avoir des résultats potentiellement immédiats, en termes de dynamiques, puisqu’il s’agit somme toute de montrer que ce qui existe déjà, en France et ailleurs, devrait gagner en puissance ; ne pas considérer l’emploi uniquement sous l’angle numérique ou du revenu mais aussi s’appuyer sur la fierté de jouer un rôle dans l’avenir du monde. L’énorme succès, assez inattendu, du film Demain montre que des attentes sont là10. Les syndicats ont tendance à freiner et à défendre l’emploi existant. C’est rendre un bien mauvais service aux salariés et aux chômeurs. Le syndicalisme ne peut ignorer que le soutien public est globalement faible, il doit au contraire faire en sorte de le regagner, et donc donner à ses actions un sens lisible, surtout quand elles sortent de ses attributions classiques (le revenu et les conditions de travail).

1Agostini F. http://www.bfmtv.com/planete/pourquoi-quelques-degres-en-plus-ca-change-tout-904435.html

2https://www.youtube.com/watch?v=yKpPXGb1-w0

3Combes M. & N. Haeringer, Ébauche de réflexion sur les stratégies du mouvement pour la justice climatique après Paris, Mouvements, 23 janvier 2016. https://mouvements.info/ebauche-de-reflexion-sur-les-strategies-du-mouvement-pour-la-justice-climatique-apres-paris/

4M. Fauchier-Delavigne et S. Roger, Aux Pays-Bas, le premier jalon historique d’une justice climatique, Le Monde, 25 juin 2015. http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/25/la-justice-condamne-les-pays-bas-a-agir-contre-le-rechauffement-climatique_4661561_3244.html

5http://350.org/climate-crimes-fr/

6Klein N., George S. (collectif), Crime climatique Stop ! L’appel de la société civile, Paris, Seuil, août 2015.

7Morningstar C., 350.org, Bill McKibben (&Naoim Klein): L’écologie made in Wall Street. 5 avril 2015. http://www.dgrfrance.org/?p=90

8 « I’m not sure I’m much of a socialist » in The Nation and “socialism”, World socialist website, 2 April 2009 http://www.wsws.org/en/articles/2009/04/pers-a02.html

9Flipo F., La consommation est un rapport social !, ContreTemps, 19 janvier 2015. http://www.contretemps.eu/lectures/consommation-est-rapport-social%C2%A0-%C3%A0-propos-livre-daniel-tanuro-impossible-capitalisme-vert-2

10Krémer P., « Demain », un phénomène de société, Le Monde, 3 février 2016. http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/03/demain-un-phenomene-de-societe_4858559_3244.html