Les Israéliens viennent tout juste d’élire la Knesset la plus à droite de leur histoire, avec un parti d’extrême-droite, celui d’Avigdor Lieberman, arrivé en troisième position juste devant le parti travailliste, désormais en miettes. Ehud Barak reçoit là la monnaie de sa pièce, lui qui, en tant que ministre de la Défense du cabinet sortant, avait préparé six mois auparavant l’attaque contre la bande de Gaza qui n’a fait que conforter les Israéliens dans leurs réflexes sécuritaires.

L’agression israélienne, qui s’est soldée par près de 1400 morts dont plus de 400 enfants, et par près de 5500 blessés dont à peu près la moitié de femmes et d’enfants, a été justifiée par le gouvernement israélien comme une mesure vitale d’autodéfense pour contraindre par la force les militants du Hamas de cesser d’envoyer des roquettes sur les villes du sud d’Israël. Il s’agissait donc de faire payer collectivement, à tous les Palestiniens de Gaza, les 20 morts israéliens par roquette ou mortier tirés depuis Gaza en huit ans, en causant 70 fois plus de morts en moins d’un mois. Les Israéliens reprochaient au Hamas la violation d’un cessez-le-feu qu’eux-mêmes ont effrontément violé en déclenchant une intervention qui avait été méditée et planifiée de longue date.

L’agression s’est traduite aussi, sans l’ombre d’un doute, par une série de violations du droit international. Trois écoles clairement signalées comme des institutions de l’ONU ont été visées par des bombes ainsi que l’UNRWA, l’organisme de secours de l’ONU. Une maison dans l’agglomération de Zeitoun où une centaine de personnes, dont de nombreux enfants, avaient été conduites de force le 4 janvier a subi, le lendemain, des bombardements qui ont tué au moins 30 personnes. Des rapports de l’ONU dénoncent l’usage par l’armée israélienne du phosphore blanc – « interdit en toute circonstance » par le Protocole III de la « Convention sur certaines armes classiques » – sur des populations civiles. Des snipers israéliens auraient pris délibérément des civils comme cibles. Durant les bombardements, les soldats ont souvent empêché les ambulances de venir secourir les blessés, quand ils ne les prenaient pas pour cible, et, après l’offensive, il a fallu plusieurs jours pour que les forces israéliennes laissent entrer à Gaza la Croix-Rouge et d’autres organismes en mesure de porter secours aux survivants des bombardements |1|. Récemment, Mireille Fanon-Mendès France, membre d’une délégation constituée à l’initiative du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens regroupant plus de 60 organisations et qui s’est rendue dans la bande de Gaza du 18 au 24 janvier, a publié un rapport contenant des témoignages terribles dont nous publions sur notre site quelques extraits. Le rapporteur spécial de l’ONU, Richard Falk – grand spécialiste étatsunien du droit international, d’origine juive par ailleurs –, a été éconduit d’Israël et dénoncé comme un « ennemi » avant le début de l’offensive pour avoir critiqué le blocus alimentaire contre Gaza. Son expulsion ne l’a pas empêché ensuite de réclamer une enquête indépendante à propos des crimes de guerre présumés d’Israël, et de déclarer : « Le fait d’enfermer des gens dans une zone de guerre évoque les pires souvenirs du ghetto de Varsovie ». (Haaretz, 23 janvier 2009)

Usage disproportionné de la force ? Certaines voix pro-israéliennes inconditionnelles osent le nier, mais en réalité la notion de « disproportion » est trop faible pour rendre compte de cette violence. Le monde le sait désormais : les habitants de Gaza vivent dans une prison collective. Ils avaient déjà été collectivement punis avant l’intervention pour avoir voté en faveur du parti de leur choix. Privés de nourriture pendant de longues semaines, ils ont été poussés au désespoir, pour qu’ensuite les mêmes qui leur imposaient cette condition s’étonnent de la combativité des militants de Hamas et d’autres organisations, un peu comme on s’étonne des émeutes dans une prison surpeuplée.

L’agression – trop inégale pour qu’on puisse l’appeler une guerre – a de toute évidence été provoquée par Israël à un moment précis, en fonction de cyniques calculs politiques. Le timing était clair : la fin de règne de Bush et Cheney, donc – peut-être, se disaient les dirigeants israéliens – la dernière chance pour bénéficier d’un aussi généreux feu vert, donc l’occasion de mettre la nouvelle administration Obama devant le fait accompli d’un massacre susceptible de compromettre les chances de paix pour longtemps. L’intervention s’est produite aussi en pleine campagne électorale israélienne : les candidats des trois principaux blocs électoraux voulaient tous leur splendide festival de bombes afin de rallier l’opinion et confirmer leurs images respectives de « durs », prêts à des mesures d’une grande « fermeté » pour « protéger » Israël.

Mais de quelle « protection » s’agit-il ? Le discours dominant en Israël aujourd’hui est un discours de « légitime défense » : « n’importe quel pays réagirait de la même façon » disent les porte-paroles internationaux de l’Etat et leur relais aux Etats-Unis et en Europe. Mais il s’agissait avant tout pour les Israéliens de renforcer leur contrôle, déjà quasi-total, sur un territoire dominé. Ainsi se manifeste un pur et classique réflexe d’Etat colonial qui tente de réaffirmer sa domination par la manière forte au moment où cette domination est de plus en plus universellement rejetée. Si la comparaison entre le régime colonial israélien et l’apartheid sud-africain pouvait paraître excessivement polémique il y a quelques années, aujourd’hui la référence se généralise : même un ancien président des Etats-Unis parle du danger de l’apartheid pour la Palestine (voir le livre de Jimmy Carter : Palestine : Peace Not Apartheid, Simon & Schuster, 2007). L’Etat israélien et les dirigeants des trois principaux partis politiques s’enferrent dans une logique de rejet de l’opinion internationale, comme ce fut le cas de l’Afrique du Sud dans les années 1980, avant que la pression internationale, liée aux mouvements d’opposition interne, rende le régime d’apartheid impossible à défendre. Le moins qu’on puisse dire est que l’image d’Israël est durablement affectée, mondialement, comme en témoignent les manifestations en France et ailleurs durant le mois de janvier. Plus que jamais en Europe, l’opinion se décide à tenir l’Etat israélien responsable de ses actes et de son système de domination sur les Palestiniens.

L’impossible traduction politique de l’indignation

Pour autant, il semble fort improbable, comme le souligne dans ce dossier « Gaza » la politologue américaine Phyllis Bennis, que des responsables israéliens puissent un jour être poursuivis, encore moins condamnés, pour des crimes commis durant l’offensive militaire dans la bande de Gaza. Pour l’expliquer, il n’est pas suffisant d’évoquer la mentalité de « forteresse assiégée » qui prédomine au sein d’une société israélienne convaincue de vivre sous la menace du « syndrome de Massada » ; ni de mentionner le consensus aux Etats-Unis autour du soutien inconditionnel à Israël — consensus qui s’est une fois de plus manifesté le 9 janvier, en pleine offensive, lors d’un vote pavlovien à la quasi-unanimité de la Chambre des représentants (390 pour, 5 contre et 22 abstentions) apportant le soutien total des Etats-Unis à Israël et faisant porter l’entière responsabilité du conflit sur le Hamas ; pas plus que ne l’est le spectacle de ces dirigeants européens incapables de proposer une approche véritablement politique d’un conflit où, au mieux, les belligérants sont renvoyés dos-à-dos et dont les incantations pacifiques ne s’accompagnent jamais de mesures effectives. Car derrière toutes ces postures, on trouve une même représentation du monde incompatible avec l’idée d’une mise en accusation d’un Etat qui serait l’incarnation des valeurs de l’Occident démocratique face à l’archaïsme et à la régression politique du monde arabo-musulman représenté par le « camp palestinien ». L’impunité dont jouit Israël depuis la Guerre des Six Jours et surtout l’éclatement de la Seconde Intifada est le résultat de cette absence de sentiment de culpabilité chez la très grande majorité des Israéliens, mais aussi, au-delà des protagonistes du conflit eux-mêmes, chez tous ceux qui s’identifient plus ou moins consciemment à ce qu’ils perçoivent comme le poste avancé de la « civilisation occidentale ».

Comment, en effet, comprendre une opinion publique israélienne quasi-unanime dans son soutien à une attaque perçue comme une « guerre juste » et qui s’est traduite, tout au long de l’offensive, par une étonnante absence de compassion pour les victimes palestiniennes |2| ? En dehors du rôle évident des dirigeants politiques toutes tendances confondues et bien sûr des médias israéliens |3| , rien n’est plus édifiant de ce point de vue que les prises de position des intellectuels israéliens les plus en vue et, à des degrés divers, incarnations du « camp de la paix », que sont Avraham B. Yehoshua, Amos Oz ou David Grossman qui tous les trois, au diapason de l’opinion publique, ont usé de leur poids moral pour justifier ces attaques. Ce qui est frappant en effet est leur incapacité, en tant qu’écrivains, à donner corps au Palestinien autrement qu’au travers de la figure maléfique du Hamas : tandis que les habitants de la bande de Gaza restent hors-champs, ne subsiste face aux braves soldats de Tsahal qu’une « bande de criminels » |4|. Quelques voix israéliennes se sont courageusement élevées contre ce consensus national et cet aveuglement des consciences, notamment le journaliste d’Haaretz Gideon Levy face à Yehoshua, ou encore Michel Warschawski |5| . Celui-ci (qui vit à Jérusalem) nous offre dans ce dossier un regard de l’intérieur sur la société israélienne et sur ce processus de déréalisation du Palestinien qui conduit à une indéniable « perte des repères moraux ». Le philosophe Oren Ben-Dor (« Le suicide par l’autodéfense ») situe quant à lui Israël dans un espace moral, si l’on ose dire, au-delà de l’irresponsabilité, puisque, de son point de vue, la reproduction de l’ordre étatique sioniste passe nécessairement par une pulsion d’autodestruction obligeant l’Etat à engendrer de la haine face à lui |6|. La société israélienne souffrirait-elle d’un « désir d’être haï » ? La formule peut paraître extrême, mais elle témoigne aussi du degré d’exaspération de certains intellectuels critiques israéliens aujourd’hui. Le papier d’Ilan Pappé que nous avons repris (« Israël et la ‘vertu outragée’ ») en est d’ailleurs une bonne illustration : l’historien israélien exilé en Grande-Bretagne remonte aux origines du sionisme pour démonter le mensonge consistant à habiller l’opération de Gaza, cette « attaque directe menée contre ce qui restait d’humanité et de dignité dans le peuple palestinien », en acte d’« autodéfense ». Le problème, pour Pappé, est bien la façon dont les dirigeants israéliens et leurs cautions morales mettent constamment en avant leur « vertu outragée » et affichent leur « certitude d’être dans leur bon droit », posture qui s’accompagne d’un « déni » permanent, et débouche fatalement sur des actes de dépossession, de nettoyage ethnique, de massacre du peuple palestinien |7|. Cette culture de la violence et du rapport de force qui guide les décisions politiques est bien la résultante de cette vision du monde où l’Autre est largement invisible et où Israël fait figure de butte-témoin de la civilisation occidentale au milieu d’un océan de barbarie — la fameuse « villa dans la jungle » dont parlait Ehud Barak avant même le déclenchement de la Seconde Intifada.

Or, cette capacité à oublier l’existence de tout un peuple à son voisinage immédiat, reclus dans une prison à l’écart des regards, mais d’où les détenus jettent parfois à l’extérieur de l’enceinte, pour se rappeler au bon souvenir de leurs geôliers, quelques pétards le plus souvent inoffensifs mais fortement incommodants, serait-elle propre à la seule société israélienne ? Il est pourtant indéniable qu’on rencontre aussi chez nombre d’Européens, et pas seulement dans les médias, cette tendance à reprendre la doxa israélienne sur la légitime-défense et les intentions maléfiques des « terroristes du Hamas » |8|. N’est-ce pas surtout parce que cette lecture du conflit israélo-palestinien en termes huntingtoniens de « choc des civilisations » renvoie aux propres hantises de tous ceux qui, en Europe, voient dans le monde musulman une menace extérieure aussi bien qu’intérieure pour toutes ces valeurs que nous percevons comme universelles et auxquelles nous nous identifions ? Que les laissés-pour-compte de nos banlieues populaires en viennent, plutôt qu’à se couler dans le moule républicain, à s’identifier à ces autres damnés de la terre et défilent au cœur de nos villes, alors le malaise se change en angoisse, y compris pour beaucoup d’hommes et de femmes de gauche. Si les Glucksman, BHL et consorts p
euvent publier dans nos grands quotidiens des points de vue d’une telle obscénité qui nient avec un aplomb sans bornes l’oppression subie par les Palestiniens |9|, c’est bien parce que, au-delà de ces supporters inconditionnels d’Israël, on rencontre beaucoup d’ « honnêtes gens » qui se reconnaissent assez bien dans cette posture du juste milieu qu’incarne par excellence le Parti socialiste. Philippe Marlière, dans notre dossier (dans « Parti socialiste : l’impossible critique d’Israël »), montre bien comment le PS, en se contentant de « renvoyer dos à dos les deux camps », en occultant la question de la colonisation, refuse toute analyse politique du conflit et toute suggestion qu’Israël ait pu commettre des crimes de guerre. Pourtant, comme le souligne dans ce dossier la militante belge Nadine Rosa-Rosso, face à l’arrivée d’une nouvelle génération de manifestants issus de l’immigration maghrébine, le malaise est perceptible aussi chez les militants à gauche de la gauche, qui ont longtemps représenté l’armature de la protestation pro-palestinienne et pour lesquels ce nouveau militantisme est essentiellement perçu comme marqué du sceau de l’islam et du communautarisme. Le rejet du Hamas qui en découle est peut-être alors ce qui fait aujourd’hui le plus consensus au sein de la société française. Pourtant, comme le montre aussi bien la sociologue Monique Crinon |10| que le Franco-Palestinien Omar Somi, jeune délégué général de Génération Palestine qui nous a accordé un entretien, cette mouvance à caractère confessionnel, qui joue un rôle grandissant dans la mobilisation en faveur du peuple palestinien, est beaucoup plus complexe qu’on peut le croire et développe des convergences intéressantes avec le mouvement altermondialiste.

Tant que la figure de l’islamiste « au couteau entre les dents » viendra oblitérer celle du Palestinien universel (« Nous sommes tous des Palestiniens ! » entendait-on d’ailleurs bien davantage dans les manifestations que les incontournables « Allah Akbar »), les morts pourront continuer à s’accumuler sans que l’indignation se change en véritable condamnation par l’opinion publique française et européenne de la brutalité inhérente à tout système colonial tel que celui qu’impose Israël aux Palestiniens depuis plus de soixante ans.

Alors que faire pour ne pas sombrer dans le fatalisme alors que la société israélienne, de plus en plus repliée sur elle-même, se droitise jusqu’à l’extrême, et que le contexte post-électoral en Israël, malgré la nouvelle donne aux Etats-Unis avec le départ de W. Bush et de sa clique néo-conservatrice, semble n’offrir que peu de perspectives pour une paix juste au Proche-Orient ? Certainement pas de ménager le malade en tentant de jouer les « bons offices »… ce que continueront de toute façon à faire nos dirigeants européens qui ne veulent surtout pas entendre et encore moins tenir un discours de vérité.

Mais c’est parce que ces derniers représentent le maillon faible du système de propagande israélien, qu’il convient de faire pression sur eux pour que le « business as usual » ne soit plus de mise entre l’Union européenne et Israël (suspension de l’accord d’association signé en décembre dernier, gèle de la coopération dans le domaine militaire, économique et commercial, au niveau de l’UE comme au niveau des Etats).

Il faut ensuite développer davantage les campagnes d’information auprès du grand public afin de déconstruire les mythes du sionisme et de délégitimer les discours dominants qui visent à « normaliser » Israël et à faire passer l’agresseur pour la victime. Il faut, comme le réclame Pappé, créer un nouveau rapport de forces permettant de s’en prendre avec succès à cette « certitude d’avoir raison », en « dégonflant son ballon ». Concrètement il s’agit de refuser à Israël « l’immunité et l’impunité que les pays occidentaux lui ont accordé ». Ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition qu’une campagne de boycott des produits israéliens — qu’appelle de ces vœux Pappé depuis longtemps, ou Naomi Klein plus récemment |11| —, pourrait produire des effets symboliques et entraîner un positionnement politique plus courageux de la part de certains responsables européens.

Enfin, il faut continuer à favoriser tous les canaux de communication entre les personnes de bonne volonté qui souhaitent parvenir à la paix et à une solution juste au Proche-Orient, de façon à préserver un horizon d’attente alternatif à la perspective d’autodestruction qui se dessine de plus en plus pour les deux sociétés. Dans cette optique, la mise en place d’un processus sur le modèle de San Egidio (qui avait permis en pleine guerre civile algérienne aux islamistes et aux « progressistes » de se parler et de parvenir à un accord… aussitôt rejeté par le pouvoir des militaires) permettrait d’amorcer un dialogue avec le Hamas qui préfigurerait une sorte de « paix des braves » |12|.

Nous n’avons de toute façon pas le choix que de continuer à nous mobiliser pour que cet énorme foyer d’alimentation de tous les conflits qu’on s’évertue à vouloir traduire en « guerres de civilisation », y compris ici en France, finisse enfin par s’éteindre un jour.

|1| Voir The Guardian, 21 janvier 2009.

|2| Voir Delphine Matthieussent, « L’opération soutenue par l’opinion », Libération, 16 janvier 2009. http://www.liberation.fr/monde/0101…

|3| Voir le témoignage de Ran HaCohen, critique littéraire israélien, le 30 décembre 2008, http://www.bastamag.net/spip.php?ar…

|4| Voir l’article d’Amos Oz, « Israël doit protéger ses citoyens par Amos Oz » paru dans Yedioth Aaharonot, le 26 décembre 2008, juste avant le déclenchement de l’offensive israélienne ; ou celui de David Grossman, « Halte au feu pour deux jours à Gaza », Le Monde, 31 décembre 2008.

|5| Pour suivre l’échange Levy/Yehoshua : http://www.palestine-solidarite.org… (article traduit en français) ; http://www.info-palestine.net/artic… (traduit en français, l’article auquel Yehoshua répond) ; http://www.haaretz.com/hasen/spages… (la réponse de Yehoshua, en anglais) ; http://www.haaretz.com/hasen/spages… (la réponse de GL à la réponse de Yehoshua, en anglais). Lire aussi le point de vue de Michel Warschawski, « Condamner les « deux côtés » : pire que les assassins ! », 30 décembre 2008, UJFP, http://www.ujfp.org/modules/news/ar…. Enfin voir aussi l’analyse plus ancienne du discours de David Grossman par Gilad Atzmon, « Déconstruire David Grossman », 13 novembre 2006, http://www.protection-palestine.org…

|6| Texte original : http://www.counterpunch.org/dor0101…, 1er janvier 2009.

|7| Texte original sur le site The Electronic Intifada : http://electronicintifada.net/v2/ar… , 2 janvier 2009. Plus systématique encore dans sa façon de démonter les mythes du sionisme, voir Pierre Stambul de l’UJFP : http://www.ujfp.org/modules/news/ar…, 15 janvier 2009.

|8| Voir Michèle Sibony, « GAZA-PALESTINE : de crime en crime… une limite franchie ? », CCIPPP, 29 décembre 2008 : http://www.protection-palestine.org…

|9| A la suite des publications des articles d’André Glucksmann, « Gaza, une riposte excessive ? », Le Monde, 6 janvier 2009 et de Bernard Henri-Levy, « Libérer les Palestiniens du Hamas », bloc-note sur le site du Point, 8 janvier 2009, voir le remarquable travail de démontage de ces textes par Alain Gresh sur son blog : http://blog.mondediplo.net/2009-01-…, 8 janvier 2009, et http://blog.mondediplo.net/2009-01-…, 10 janvier 2009.

|10| Voir son entretien pour Basta ! le 7 janvier 2009 : http://www.bastamag.net/spip.php?ar…

|11| Voir dans The Nationhttp://www.thenation.com/doc/200901…, 7 janvier 2009, traduit en français et repris par La République des Lettres : http://www.republique-des-lettres.f…

|12| Que par ailleurs la solution à moyen ou long terme soit plutôt un ou deux Etats, est un autre débat que nous explorerons certainement une autre fois sur notre site.